PROLIFÉRATION - Depuis le début du mois de juin, plusieurs départements du Grand Est signalent des démangeaisons ou éruptions cutanées, laissant craindre le retour des chenilles urticantes. L'ARS a diffusé des consignes pour s'en protéger.
Pouvant se trouver en milieu rural comme urbain, à proximité des parcs ou des jardins, la chenille processionnaire fait son retour dans plusieurs communes du Grand Est. L'Agence régionale de santé (ARS) a ainsi reçu de nombreux signalements concernant des démangeaisons ou éruptions cutanées sur les jambes, les bras ou encore les mains d'habitants de la région.
Les départements de la Lorraine et de la Moselle sont particulièrement touchés. À tel point que certaines communes ont dû prendre des mesures d'urgence. À Faulquemont, par exemple, la municipalité a été contrainte vendredi de procéder à la fermeture temporaire d'une école.
Démangeaisons et problèmes respiratoires
Des signes que la chenille processionnaire, dont les poils sont urticants, seraient de retour dans les forêts du Grand Est. Leur présence représente un risque sanitaire important. En cas de contact, ces larves de papillons peuvent entraîner des boutons et de fortes démangeaisons, pouvant même nécessiter un traitement. Au-delà des démangeaisons, ces chenilles peuvent créer des problèmes respiratoires, les poils urticants des chenilles étant également extrêmement volatiles.
Si le risque sanitaire est maximum en mai-juin selon l'ARS du Grand Est, celle-ci prévient : "Les nids tissés par les chenilles sur les arbres pour abriter leurs nymphes retiennent cependant une multitude de poils qui resteront urticants plusieurs années s’ils sont préservés de l’humidité."